Auteur/autrice : Nicolas
La fin de l’AF et le Vatican
Nous voici arrivés au terme de L’Action française et le Vatican, avec la lettre à Pie XI et la conclusion.
Enfin ! s’exclameront certains. À ceux-là nous rappellerons qu’il y a encore deux séries d’appendices que nous pourrions leur asséner. Mais les appendices, en dehors de la conclusion, sont ou des textes déjà numérisés dans La Démocratie religieuse (comme l’épisode des cloches de Suresnes) ou des morceaux de la Politique quotidienne de Maurras que nous recroiserons fatalement à un moment ou un autre. Dans les deux cas, ils prendront leur place peu à peu dans le sommaire, au gré de nos disponibilités et de nos travaux futurs, sans qu’il soit besoin de prolonger cette AF et le Vatican en leur donnant une attention qu’ils méritent sans doute, mais pas en tant qu’ils sont insérés en appendices dans ce recueil composite et déjà passablement rempli de redites.
Le conte bleu et le dilemme de Jacques Bardoux
Précisons d’abord à nos lecteurs qui, bien que francophones, ne ne seraient pas familiarisés avec certaines expressions, ou même aux plus jeunes, que le conte bleu dont il est question dans la Politique du 23 novembre 1926 est bleu comme on est dans le bleu ou comme on n’y voit que du bleu : La Vie catholique brode dans le vague, ne comprend visiblement rien aux objections qui lui sont faites, ou ne veut rien y comprendre, et finalement raconte n’importe quoi. Le conte qu’elle fait est donc un conte bleu, expression qui désigne aussi un conte à dormir debout. On l’aura compris, c’est d’un nouveau texte partiellement repris dans L’Action française et le Vatican qu’il s’agit.
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Il n’y a pas un mot de vrai dans
La Vie !
La Vie a depuis abandonné son épithète catholique. Beaucoup assurent que cet abandon n’a pas été que de mots. Cet hebdomadaire dit-il maintenant la vérité, ou persiste-t-il dans le mensonge, la demi-calomnie et autres malhonnêtetés ? n’en ayant pas ouvert un numéro depuis de longues années nous ne saurions le dire avec sûreté, et d’ailleurs cela dépasserait les limites de notre propos.
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La Vie ! »
Poincaré et les affermages
Mais le reste du texte a plus d’intérêt.
Maurras y aborde, au titre I, une question qu’il avait déjà longuement abordée dans Kiel et Tanger. On sait la thèse qui s’y développe en 1910 puis en 1921 : la république conservatrice ne peut pas tenir ses promesses, le régime empêche radicalement toute tentative de ce genre d’être durable, sincère et de porter quelque fruit. Continuer la lecture de « Poincaré et les affermages »
Selon que vous serez radical ou maurrassien
Dans L’Action française du 22 janvier 1927, Maurras revient encore une fois sur l’attitude qu’a eue Pie X à son égard. Rien de bien nouveau pour nos lecteurs fidèles qui auront déjà lu cela plusieurs fois, avec quelques variantes de forme. Mais l’article d’actualité suivait l’actualité et il fallait être exhaustif dans L’Action française et le Vatican, afin de déjouer autant que possible la mauvaise foi de ceux que Maurras appelle « le syndicat ».
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