Retour sur le Monument à la Victoire de Rouen

Voici la rentrée, déjà la quatrième pour notre site ouvert fin 2006. Avant de reprendre le fil nourri de nos publications, revenons un instant sur un événement qui nous avait alertés aux premiers jours du mois de février dernier : la chute de la tête d’une statue faisant partie du monument aux morts de Rouen, tête dont la ressemblance avec celle de Charles Maurras avait fait penser à un geste de dégradation volontaire d’inspiration politique.

C’est du moins ce que dénonçaient divers blogs, avant que la presse locale ne s’en fasse elle-même l’écho.

Rapidement, les autorités municipales rouennaises ont réagi, contestant toute hypothèse d’un acte de malveillance, et imputant l’accident à l’usure naturelle de l’ouvrage et aux conséquences d’un gel hivernal anormalement rude. Continuer la lecture de « Retour sur le Monument à la Victoire de Rouen »

Sur la « profanation » rouennaise

D’après plusieurs sources concordantes (1, 2, 3, 4 AFP via Orange), il avait été annoncé que le monument commémorant la victoire de la Grande Guerre à Rouen avait été endommagé par malveillance.

Ce monument est l’œuvre de Maxime Real del Sarte qui avait donné les traits de Charles Maurras à l’un des deux soldats représentés ; c’est cette statue qui a été gravement endommagée.

Monument à la Victoire de Rouen
Monument à la Victoire de Rouen.

Il semble que la ville de Rouen ait éclairci les choses, et un reportage de France 3 Normandie corrige les premières informations : c’est le gel qui aurait endommagé le monument.

La ville n’a cependant pas – encore – répondu à nos demandes d’information.

Avec nos bons vœux contre la tristesse

Le premier janvier 1910, il y a exactement un siècle, Maurras délaisse son habituel article-éditorial dans L’Action française, article qu’il laisse ce jour-là à M. P., sans doute Marius Plateau.

Il écrit à la place un texte intitulé « Les Gens tristes », évoquant ce premier janvier d’une année 1910 qui sera une année électorale, nouvelle leçon d’un Maurras qui voit jusque dans le découragement de certains de ses amis un signe de vie, d’espoir, et une nouvelle illustration de la formule devenue célèbre qu’en politique « le désespoir est une sottise absolue ».

Nous vous présentons à tous, avec ce texte de circonstance, tous nos bon vœux pour l’année 2010 !