Nous poursuivons notre exploration de la revue La Plume : la mort de Verlaine en janvier 1896 avait précédé de peu une vaste réunion poétique, qui se transforma bien vite en hommage et en élection du plus grand des successeurs.
À cette occasion, La Plume fit paraître l’avis de quantité de poètes, certains considérables — Mallarmé, Heredia, Moréas… — et d’autres bien oubliés. Parmi les avis, celui de Charles Maurras est critique envers Verlaine en qui il voit surtout l’exténuation finale de la révolte romantique entamée par Hugo. Cela lui donne l’occasion d’opiner pour Moréas comme le vrai grand poète du temps, restaurateur d’un certain classicisme.