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Anatole France et Racine
Essai sur le poète savant

Quel admirable et plaisant petit livre que celui de M. des Hons 1 ! Il est tout en citations d'Anatole France et de Jean Racine, les plus beaux vers de notre langue, la prose la plus délicieuse et, de texte en texte, il nous conduit à découvrir que l'auteur de Thaïs et de Leuconoé parlait, pensait, sentait dans l'air spirituel de l'auteur d'Athalie et de Bérénice, qu'il se nourrissait de son souffle et qu'enfin, comme au texte sacré : in eo vivebat 2, tout son être empruntait ses vertus de vie, ses principes de mouvement à ce maître, à ce dieu de la poésie et de l'âme. M. des Hons fait voir et fait toucher comment quelques-unes des phrases les plus belles, les plus personnelles (mais oui, et les plus caractéristiques) de France ne cessent d'accuser ces vestiges étincelants de la possession racinienne.

Cependant, l'évidence ne sera pas avouée de si tôt ! Je ne crois pas qu'on laisse M. des Hons achever. Comme on l'interrompra ! Comme à la lecture des premiers rapprochements qu'il a faits, le Romantisme et le Mercantilisme de notre temps s'accorderont pour s'étonner de ces scandaleux plagiats. Eh ! quoi, prendre sans dire ! Emprunter sans payer ! Assurément, ceux qui ont l'habitude et le maniement de la pensée de France ne seront pas émus. Ils savent que le maître a écrit dans sa Vie littéraire 3 la plus paisible apologie du plagiat où tout le nécessaire est dit. Cela ne m'empêchera pas de conter à l'appui une historiette assez longue, telle qu'elle m'est arrivée et peut arriver à mille autres.

… Certain ancien ministre, humaniste et fort beau lettré, nous récita un soir, chez un ami 4 un morceau sublime du Sermon de Bossuet sur l'ardeur de la Pénitence :

Mais (c'est le pécheur qui parle), mais laissez apaiser cette passion, après j'irai à Dieu d'un esprit plus calme. Voyez cet insensé sur le bord d'un fleuve qui, voulant passer à l'autre rive, attend que le fleuve se soit écoulé ; et il ne s'aperçoit pas qu'il coule sans cesse. Il faut passer par-dessus le fleuve ; il faut marcher contre le torrent, résister au cours de nos passions et non attendre de voir écoulé ce qui ne s'écoule jamais tout à fait.

À ces mots, chacun s'écria : — Quelle force, quel nombre, et quel magnifique pittoresque moral ! Pour dresser la statue brillante du pécheur insensé, assis devant son vice et le laissant couler au lieu de marcher contre lui, quel autre que Bossuet !… Je faisais ma partie dans le chœur. Mais pour éclaircir une préoccupation peu distincte, j'osai prier le généreux citateur de répéter. Il le fit. Mon oreille attardée aux premières douceurs des beautés de détail put se saisir du nœud de la parabole, et, cette fois, l'arrêt fut mis au point où avait brillé l'éclair trop vif des réminiscences obscures.

— Monsieur le Ministre, lui dis-je, l'image de Bossuet, c'est le vieux vers d'Horace ou le paysan attend que le fleuve ait coulé :

Rusticus expectat dum defluat amnis 5

(Tant il est vrai que les idées de l'homme ressemblent aux autres beautés du monde, elles sont comptées ; de siècle en siècle, leur petit nombre fait courir les mêmes feux dans la nuit…)

— Mais, dit le lecteur de Bossuet, est-ce qu'Horace par delà l'image physique, énonce un sens moral, Bossuet le lui a-t-il aussi emprunté ?

… Je le croyais. Mais pour répondre à la question judicieuse, il eût fallu me rappeler ce qui précède et ce qui suit dans mon poète : je n'y arrivai point. Rentré pour rechercher le contexte, sa cadence de faux alexandrin me trompa, et c'est les Odes et les Épodes que je feuilletai inutilement. Alors, comme de juste, j'eus recours au poète et critique spécialiste d'Horace, maître et docteur de toute poésie latine. Notre admirable et cher Frédéric Plessis 6 me répondit en désignant l'Épître deuxième du premier livre, où je lus en effet :

Vivendi qui recte prorogat horam 7,
Rusticus expectat dum defluat amnis : at ille
Labitur et labetur in omne volubilis aevum
 8.

Le maître latin fournit donc l'idée sensible et l'idée morale, l'attente absurde devant le cours du fleuve et l'inertie humaine qui remet à demain le temps de bien vivre, le moment de la conversion. Pendant six à sept lignes, Bossuet s'est montré parasite d'Horace, il a vécu d'Horace, et sans la moindre honte, rien n'est plus certain…

Avant de nous en étonner, il nous faudrait savoir aux dépens de qui Horace a vécu. Lui a-t-on assez reproché de ne donner que des échos du lyrisme grec ! Lui-même s'en est-il assez vanté ! Lisons toute l'Épître. Elle commence par évoquer en termes homériques la morale d'Homère ; plusieurs vers y sont traduits ou résumés d'Homère et je voudrais avoir su demander à un autre Bérard, celui des Phéniciens, M. Victor Bérard 9, si les poèmes homériques ne fourniraient point par hasard quelque prototype de ce paysan, ou, comme devait dire le jeune Musset, de ce « pâtre accroupi » qui « regarde l'eau couler ».

Nous aurions déjà Horace, Bossuet, Musset ; quelle bande de plagiaires !

Il y faudrait peut-être ajouter Homère en personne. Supposons, en effet, la racine homérique trouvée.

On ne pourrait s'y arrêter. Le premier germe est plus ancien. Au jugement même des commentateurs d'Horace, le poète fait allusion à quelque vieille fable. Mais, laquelle ? Il faut qu'elle soit née au bord de cours d'eau saisonniers, véritables torrents, comme en encastrent les ravins pierreux de l'Asie Mineure ou les Îles de la grande Grèce ou notre Provence. Homère en a dans son pays, Horace dans le sien, qui est la Pouille, et dans ces pays-là, si l'imbécile peut attendre que le torrent passe comme une pluie, l'absurdité est ramenée à la mesure humaine. Mais ni Horace, ni Homère n'auraient pris l'initiative d'appeler fleuve un torrent. Non plus qu'ils n'eussent installé le plus stupide des rustiques devant quelqu'un de ces vrais fleuves de Haute-Italie, de Thrace ou de la Gaule belge dont un été torride réduit si peu le volume d'eau ! Il semble bien que le poète, latin ou hellène, ait pris la phrase toute faite dans ce langage populaire où la force des mots étire toujours la pensée sans qu'il y ait de grand dommage parce que le mot s'y use de lui-même rapidement. Passée de bouche en bouche, l'innocente et moqueuse hyperbole produit juste ce qu'il faut d'étonnement pour éveiller le sourire, forcer la réflexion, tourner la dérision en moralité, allier à la liberté de la fantaisie les autorités du bon sens.

C'était donc là le point juste auquel l'image populaire apparaît parfaitement mûre pour le poète artiste qui saura la cueillir. Comme dans cette chanson des métamorphoses dont Mistral tire Magali, comme dans ces vieilles ballades qui servirent de point de départ au lyrisme de Goethe, l'image qui a cessé d'être brute, à gardé sa fraîcheur naturelle, mais elle tend à rejeter, des floraisons luxuriantes qui l'enveloppent, tout ce qui n'est pas l'utile ou le nécessaire. Ainsi simplifiée, elle circulera de poète en poète, de moraliste en orateur : le païen, le chrétien ou le libertin la rechercheront tour à tour pour l'exploiter en la pliant à leurs intérêts, séduits l'un après l'autre par son double rayon de paradoxe aigu, de tradition obtuse. Roulant ainsi d'un plan à l'autre, elle y durera en se transformant par le génie divers des langues et des esprits, in omne volubilis aevum, comme dit Horace qui ne dit pas assez. Usée ? fanée ? desséchée par tous ces contacts ? Peut-être pour des yeux grossiers, pour des cœurs superficiels. Mais non pour des esprits sensibles à tout ce que la haute humanité laisse de sa trace brillante aux idées, aux mots ou aux choses. Non pour ceux qui ressentent dans une image belle et polie par les siècles la phosphorescence voluptueuse et la marque splendide du doigt sacré des demi-dieux. Non, en un mot, pour les bons yeux et pour le cœur savant d'un futur Bossuet du XXXe siècle ou d'un jeune Musset du Le . Ils y prendront le même plaisir et peut-être plus vif, qu'à la vue, qu'au parfum de la rose vivante que vingt générations de chanteurs ne se lassent pas de saluer pour l'incorporer à leur poésie.

Autant dire tout net qu'il n'y a point de véritable différence entre la rose des jardins et celle qui, fleurie dans l'imagination des hommes anciens, s'ouvre dans le silence et dans la solitude pulvérulente de quelque beau livre : le parterre idéal créé de main d'homme fait une suite très normale aux parterres de la nature qui ne sont pas exempts des communes épreuves de culture et de sélection. À quoi pensent ceux qui peuvent instituer une distinction radicale entre la fleur qu'on lit et la fleur qu'on respire ? Celle-ci vit. Celle de Ronsard ne vit-elle point ? Toutes les deux sont faites pour enchanter et pour inspirer les hommes nouveaux au fur et à mesure que leur race s'accroît et leur patrimoine s'étend. Si les Modernes obtiennent une avance sur les Anciens, c'est qu'ils ont derrière eux un plus grand nombre d'êtres dont le labeur a augmenté le royaume de leur usage, les espaces de leur plaisir. Les derniers venus seraient sots de limiter leur art ou leur génie en se privant de matériaux ennoblis et perfectionnés par tout ce qu'y ajoute le travail de l'esprit humain. Au contraire, tout leur conseille d'en tirer parti, pour des effets inespérés, par des mises en œuvres nouvelles. L'art et la nature sont des points de départ équivalents pour le poète nouveau-né qui crée de secondes natures.

Ce qui est arrivé d'une image est le sort d'une infinité d'autres. Ce qu'ont fait Bossuet et Musset d'une idée d'Horace, ce qu'Horace a pu faire d'une locution homérique ou d'un proverbe de l'Apulie a été fait semblablement par Virgile et Lucrèce.

Racine ne s'est pas plus gêné qu'eux avec eux, ni avec leurs maîtres. Tous ces grands hommes s'estimaient communs héritiers du génie humain et copropriétaires de la nature : aimant à travailler de belles matières déjà ouvrées, ils ne jugeaient pas qu'on pût leur contester la possession de ce bien de famille. Quand on les interroge on voit qu'ils jugent agréables et méritoires les emprunts qui les rapprochent de leurs pères sacrés. Ils font même un effort naturel pour leur ressembler. La ressemblance acquise ne les offusque pas. Elle leur semble précieuse, honorable et fort digne d'eux.

Cependant un critique attentif et curieux comme M. des Hons pourrait marquer, à peu de chose près, la ligne et le moment précis ou les sentiments de cet ordre ont commencé d'être contestés. Il suffirait de se reporter à certaine préface de la deuxième ou troisième édition des Odes et Ballades 10. Là apparaissent les mots discrets, mais nets, par lesquels l'auteur essaye d'imprimer à l'esprit public une direction singulière mais certainement aussi fausse que nouvelle. D'après lui, être grand ne demandera plus de s'unir aux grands. Ce sera de s'en éloigner. Dans le jugement critique comme dans la création poétique, on prodiguera la préférence et l'éloge aux signes sensibles des différences personnelles, adoptées pour les seules marques certaines du génie ou du talent.

Le talent était-il sacrifié jusque-là ? Ou le génie, persécuté ou méconnu ? C'est le reproche fait aux doctrines classiques. Elles ne l'ont jamais mérité. Même aux premiers vers de l'Art poétique, il est entendu, reconnu, proclamé que la secrète influence du ciel, et les prédispositions natives, sans suffire à rien, sont premières et nécessaires en tout. Un élan du fond naturel compose le matériel, donne le mouvement, ce sans quoi il n'y a rien, ni rien ne peut naître. Ces vérités allaient sans dire. Toutefois, après qu'elles étaient dites et admises, celui qui possédait en partage la vertu lyrique ou la fougue éloquente ne s'entendait pas recommander, à tout bout de champ, de prendre bien garde d'être d'abord lui-même, de ne se nourrir que de soi, de ne rien emprunter qui eût été rêvé avant lui, bref de travailler tout d'abord à accuser son personnage. Ces mauvais conseils, dont les vrais maîtres se détachaient dès l'époque de Baudelaire, ont, en revanche, pénétré l'Université et l'enseignement libre. On les distribue en abondance partout. Défense d'imiter ni de répéter ni de suivre aucun maître ! On prend une bouture, on lui refuse toute possibilité de racine, on lui dit : poussez maintenant… Quelle tyrannie ! Quel dessèchement ! Quelle servile limitation à soi-même ! Et à quel soi-même menteur ! La volonté de faire saillir et ressortir, pour les faire admirer, leur caractères propres, a gâté de belles natures. Comment ? En leur ôtant toute espèce de naturel, et, sous prétexte que l'essentiel est dit, en les exerçant à négliger l'essentiel. Beaucoup d'écrivains en sont venus à croire que l'essentiel n'est pas poétique. Il l'est beaucoup plus que n'importe quoi, à la condition d'être perçu et senti dans un cœur qui l'a mérité. On a mieux aimé courir l'aventure du rare et de l'incongru. On l'a payé. L'œuvre de Victor Hugo en sait quelque chose. Elle expie la fausse esthétique du Moi absolu. C'est près d'autrui que l'on se trouve. C'est dans le général et le simple qu'éclate le son personnel. L'imitation et la reprise des thèmes anciens n'aura jamais été, chez les maîtres, un esclavage. Mais le goût de se singulariser et de se réinventer sans cesse a fait peser un joug prodigieusement lourd sur des auteurs crus nouveaux et proclamés libres. Ils disent tous que l'art ne peut cependant pas se réduire à insérer des paragraphes de maîtres dans leurs élucubrations ?

Insérer veut dire greffer. Ne greffe pas qui veut Horace ni Homère dans sa prose ou ses vers.

Tout lecteur qui voudra se rappeler l'Épître à Huet de Jean de La Fontaine ou l'Épître d'André Chénier à Lebrun, aura le moyen de se faire une idée claire de ce grand sujet. La première fois que je l'abordai, voilà quelque trente ans 11, il me suffit de ramener l'attention du lecteur à ces deux arches de lumière. On n'en sortira qu'ébloui. Anatole France fut pénétré plus que personne de leur clarté. Aussi ne s'est-il jamais fait le moindre scrupule de mêler l'art à la nature, le souvenir des livres au sentiment direct de la vie. Est-ce qu'un Molière, un Dante, un Shakespeare ont procédé autrement ? Qu'on ne m'impute pas de comparaisons inégales. Je ne veux en venir qu'à poser cette loi : plus un poète est fort, plus il est : capable (et tenté) d'assimiler ainsi à sa propre substance la fleur des aînés glorieux.

J'en ai fini et n'ai pas touché la difficulté que l'on peut croire maîtresse : c'est d'un seul auteur, presque d'un seul livre que M. des Hons nous montre Anatole France nourri et imprégné. Mais quoi ! Si le modèle est bon ? Il n'y en a pas de meilleur que le théâtre de Racine. Sur ce Racine fondamental, Anatole France construit : Sophocle construisait bien sur Homère. On ne saurait trop rappeler que la critique athénienne, quand elle voulait le louer pardessus tous les autres, ne trouvait rien de mieux que de l'appeler « le plus homérique des poètes ».

Au surplus, je propose aux derniers murmurants une expérience : qu'ils lisent Voltaire. Ils trouveront ses vers imbus et comme gorgés du suc de Racine au point que des hémistiches entiers passent de l'un à l'autre sans changement. Il est vrai que la preuve se retourne et joue contre nous : est-ce que les vers de Voltaire ne sont pas tous mauvais ? Possible. Non pas sûr. Mais enfin, s'ils sont mauvais, qu'on lise sa prose parfaite : le racinisme y est le même, un peu moins flagrant si l'on veut, mais constant. L'autre jour, étant tombé sur le chapitre du Basilic, je ne pus m'empêcher d'élever la voix pour me lire: « Alors, Astarté et Zadig se dirent tout ce que des sentiments longtemps retenus, tout ce que leur malheur et leurs amours pouvaient inspirer aux cœurs les plus nobles et les plus passionnés », et dans cette musique digne des meilleurs « poèmes en prose », il me sembla sentir sourdre le grand poète dont je disais le nom sans pouvoir préciser de référence exacte… Son Bajazet peut-être ?

Enfin avec des yeux qui découvraient son âme 12

Non, ce n'est pas cela. Il faudrait conseiller à quelque jeune écrivain d'opérer sur des points choisis de l'œuvre immense de Voltaire un travail analogue à celui de M. des Hons sur Anatole France. La curiosité, la piété, une douce malice peuvent prendre leur part d'une étude de cette sorte. Elle serait bien instructive ! Mais je ne la désire tant que parce qu'elle achèverait la défaite du plus vain et du plus dangereux préjugé. Le naturel ni la raison, ni l'art, ni le génie n'auront rien à gagner si les nouvelles générations restent les prisonnières des erreurs de Victor Hugo. Hugo lui-même dut oublier son hugolisme pour fabriquer du bon Hugo.

1925.

M. des Hons nous avait dit, à cette époque, qu'il se mettait au travail pour montrer combien Voltaire fut aussi nourri de Racine. On ne sait si sa mort survenue à l'automne 1942 lui a permis d'achever ce bon et fidèle labeur 13

Charles Maurras
  1. Édition du Divan, Paris, 1925. [Retour]

  2. « Il vivait en lui ». Reprise libre de la parole de saint Paul, Ac., 17, 28 : In ipso [Deo] enim vivimus et movemur et sumus sicut quidam vestrum poetarum dixerunt ipsius enim et genus sumus. (n.d.é.) [Retour]

  3. La Vie littéraire, publiée en deux séries en 1888 et 1892, est le recueil des articles de critiques littéraire publiés par Anatole France dans Le Temps. (n.d.é.)[Retour]

  4. On peut bien le dire, puisque tout le monde le reconnaît : M. Léon Bérard. L'ami était Jacques Bainville. [Retour]

  5. Épîtres, I, 2, v. 43. Voir la traduction donnée en note infra. (n.d.é.) [Retour]

  6. Frédéric Plessis, 1851–1942, latiniste, professeur en Sorbonne, fut proche de l'Action française. (n.d.é.) [Retour]

  7. On lit aussi profugat horam. [Retour]

  8. Épîtres, I, 2, v. 43–45. « Celui qui recule l'heure de vivre bien attend, comme le campagnard, que la rivière ait fini de couler : elle coule, elle coulera et roulera ses eaux jusqu'à la fin des temps. » (n.d.é.) [Retour]

  9. Victor Bérard, 1864–1931, helléniste, diplomate et homme politique français, connu pour sa traduction de l'Odyssée, ainsi que pour ses tentatives de reconstitution géographique des voyages d'Ulysse. (n.d.é.) [Retour]

  10. Le recueil de Victor Hugo, paru en 1827 dans sa forme définitive mais commencé dès 1822 ; on y trouve encore des traces nombreuses d'une inspiration catholique et monarchiste. Les préfaces successives sont de 1822, 1823, 1824, 1826, 1828 et 1853. (n.d.é.) [Retour]

  11. Voyez « le plagiat en littérature » dans mon livre Barbarie et Poésie. [Retour]

  12. Acte III, scène 2. (n.d.é.) [Retour]

  13. Note ajoutée par Ch. Maurras dans Poésie et Vérité en 1944. (n.d.é.) [Retour]

Texte de 1925, repris dans Poésie et Vérité en 1944.

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