L’année 1891 est une année importante pour les rapports de Maurras et de Barrès. Nous avions déjà publié la Vision du moi de Maurice Barrès. La même année, dans La Plume qui consacre un numéro à l’éthique de Maurice Barrès, Charles Maurras publie un texte curieux.
Parmi les extraits de Barrès publiés à cette occasion, la Consolation de Sénèque le Philosophe à Lazare le ressuscité retient l’attention : c’est alors un extrait du récent Jardin de Bérénice. Maurras publie à la suite de ce texte une Réponse de Lazare le ressuscité à Sénèque le Philosophe.
Il ne faudrait pourtant pas croire ce dialogue sur un mode polémique : il s’agit bien plutôt d’un approfondissement et d’une appropriation originale des thèmes barrésiens par le jeune Maurras.