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Le Repentir de Pythéas

Lettre à l'auteur de Thulé des Brumes 1.

Des nombreux adversaires de l'école romane, vous fûtes à peu près le seul, mon cher Retté, à montrer de la courtoisie. Vos discours furent véhéments et je n'y lus aucune injure. Je n'y vis pas la moindre trace de cette basse envie qui enfla tout l'été les moindres ruisseaux de notre Parnasse. Vous compariez les Niebelungen à l'Iliade. Vous osiez opposer Brunehilde à Hélène, Siefgried au valeureux Achille. Vous répandiez sur nos félibres un singulier dédain et vous réussissiez à dire ces blasphèmes dans la prose d'un honnête homme.

Vous répondre ? J'en eus envie. Mais les événements vous répondaient d'eux-mêmes.

Il y a peu de jours encore, un grand poète anglais passait le détroit. Ne déclarait-il pas, (comme Jacques Daurelle, de L'Écho de Paris, l'interrogeait sur les époques de la littérature française), que la plus brillante était, à sort goût, le temps des cours d'amour ? Et il ajoutait que Swinburne 2, Morris, Rossetti et lui-même devaient leur science et leur art aux exemples des grands trouveurs gascons et provençaux.

Tous nos jeunes amis tireront la morale des discours d'Oscar Wilde. S'il leur convient d'aimer l'art préraphaëlite, ils iront visiter les églises d'Ombrie plutôt que la maison Morris. Ils étudieront l'hellénisme ailleurs que dans le Second Faust 3 et précisément dans les œuvres où le plus grand génie du Nord est allé, en nécessiteux, recueillir de beaux rythmes et de belles pensées. Si, en effet, l'on néglige ce qu'il tira de l'art roman, je ne sais trop à quoi se réduit tout l'art des Barbares. Ou plutôt je le sais pour l'avoir indiqué déjà 4. Il reste aux poètes septentrionaux ce qui peut se trouver aussi bien n'importe où : un sang riche, des nerfs sensibles, et du talent. Mais ceci ne se transmet point. C'est la matière des œuvres d'art. Ce n'en est point la forme ; c'est un secret tout personnel ; et l'on ne s'assimile point de pareils caractères ; ils ne s'enseignent point. J'accorderai, mon cher Retté, qu'on peut les singer quelquefois.

Mais vous venez de faire un livre, et ce m'est une occasion chère de dire quelle sympathie nous unit malgré tout.

Ce qui me plaît de vous, c'est la rectitude et la bonne foi. Ces qualités vous suivent aux pays de l'ivresse et de la folie. Baudelaire prit du haschich, Quincey de l'opium, avant que vous fussiez au monde ; Anacréon ceignait de roses les coupes de vin grec. Mais c'étaient tous trois des menteurs. Vous êtes historien fidèle. Leurs poèmes arrangent, dérangent et transforment les souvenirs de leurs visions. Je vous crois au contraire infiniment scrupuleux et consciencieux. Vos pages ont parfois figure de journal. Vous peignez vos erreurs avec un grand respect de leur enchaînement ; et vous m'apparaissez un véridique dans le rêve.

Thulé des Brumes, dites-vous. Ce titre a les allures d'une déclaration de guerre. Votre art est lumineux ; et il n'aime point s'éloigner des îles de la mer divine. Mais vous ne pouvez ignorer que Thulé fut d'abord un pays roman. Trois cents ans avant Jésus-Christ, ce point fut découvert par nos navigateurs. C'étaient des Marseillais. Ainsi que tous ceux de leur ville, ils parlaient le grec le plus pur. Ils étaient commandés par cet illustre Pythéas « le plus ancien écrivain qui ait paru dans toute la vaste étendue de l'Occident », si l'on en croit son biographe. Du temps que Rome ne donnait encore que des soldats, Marseille enfantait Pythéas. Il était philosophe, astronome, mathématicien, géographe et capitaine de navire. Il était surtout grand conteur. Comme il tarissait peu sur les merveilles de Thulé, ses contes étaient passés à l'état de sornettes. Le plus mensonger des hommes : ainsi le dénommaient Polybe et Strabon, « n'y ayant sortes de fables qu'il ne rapportât des pays septentrionaux qu'il disait avoir visités »

Mais Polybe et Strabon ont trouvé, à leur tour, des contradicteurs. Les auteurs les plus graves ont défendu mon Pythéas. Je ne citerai point Gassendi, qui vous serait, mon cher Retté, suspect de félibrige ; car il est né à Digne. Que direz-vous pourtant du picard Nicolas Sanson et de M. Rudbecks ? M. Rudbecks n'est pas un poète roman encore qu'il ait écrit un volume d'Atlantica. Ce Suédois professait à l'université d'Upsal. Et il donne raison, comme Sanson, à Pythéas. Il reconnaît la vérité des descriptions que fit des côtes de Thulé le marin provençal.

Et voici que, sans le vouloir, vous venez à l'appui de Rudbecks, de Sanson et de Gassendi. Et vous confirmez Pythéas. Vous montrez une fois de plus combien le Marseillais hâbleur est un animal fabuleux. Pythéas vit Thulé comme vous l'avez vue plus de vingt siècles après lui. Écoutez la version du fragment conservé de son Tour de la Terre :

On n'y voit ni air, ni eau, ni terre, mais seulement un composé de ces trois éléments, tout semblable au poumon marin ; la mer et la terre sont suspendues sur cette substance ; et elle sert de lien à toutes les parties de l'Univers. Il est tout à fait impossible d'aborder en ce lieu-là ni à pied ni sur des vaisseaux…

Pythéas pouvait-il mieux peindre la nature confuse, inachevée, que l'on rencontre aux limites du monde ? Cette écume de boue qui se dérobe sous le pied et sous la rame, tant les trois éléments y sont encore mélangés ; ces fontaines brûlantes élevées à des hauteurs prodigieuses au milieu des glaciers ; ces eaux lourdes mêlées de vase originelle ; et, tout à l'horizon (suivant la version de Pline, dont je n'ai point les mots présents au souvenir), des nuées inclinées obliquement sur la terre, la voûte du ciel abaissée, en sorte que les hommes ne peuvent s'y aventurer sans se tenir pliés en deux, diminués de leur stature, déchus de leur beauté.

Mais de tout le récit, le trait le plus frappant, c'est ce poumon marin auquel Pythéas assimile l'essence de Thulé. Mon illustre compatriote en sentait l'importance. Car il précisait : « Plusieurs de ces prodiges m'ont été rapportés ; mais j'ai vu de mes yeux la substance qui ressemble au poumon marin. » Pâles, à demi diaphanes, moitié nageant, moitié traînés par les courants des eaux, les poumons marins sont ces cloches vivantes qui flottent presque à fleur de mer et que nous nommons aussi des méduses. Qu'était-ce à dire ? D'entre toutes les formes connues du temps de Pythéas, il n'en était pas de plus molle, ni de plus indéterminée. De nos jours, il eût comparé le sol de Thulé à ces gelées blanchâtres que nous montre la vitre des microscopes, ébauches d'êtres, protoplasmes, simples brumes vivantes que nos savants n'ont point renoncé à cataloguer. Il eût écrit bathybius à la place de poumon marin. Car Thulé lui apparaissait le lieu de l'existence amorphe, le point où l'univers commence, avec angoisse, à se discerner de l'abîme ; et il plaçait ce point « à une journée de trajet de la mer glaciale », afin que nous sachions combien Thulé confine à la région silencieuse et froide de la mort.

De cette masse inconsistante comme la gélatine, Pythéas (et ce n'est pas vous qui le contredirez), faisait le premier élément de tout : in quo terra et mare atque universa sublimia pendent 5Vinculum universi 6, disait-il encore. Car le merveilleux monde n'a pour assises que l'informe et la vie naît incessamment de la mystérieuse confusion du chaos.

Là est, mon cher Retté, l'intérêt, la beauté, la grandeur de votre nouveau livre. Vous êtes pénétré de cette admirable métaphysique. Vous avez vu l'être premier et vous avez palpé que c'était peu de chose. — Mais vous en êtes resté là. Vous n'avez pas vu l'ordre de la terre et des cieux éclore des mélanges de cette boue universelle. Et vous n'avez rien fait pour hâter la naissance des clartés et des harmonies. Après qu'il eut violé, bien avant vous, votre île vierge, Pythéas revint à Marseille. Vous n'avez même plus voulu de Paris ni de l'art français. Vous avez évoqué, en des chapitres où tout se mêle, un monde où tout se contrarie. Vous avez aimé embrouiller vos phrases comme des nuées ; et vous avez voulu leur donner, d'autres fois, l'épaisseur du limon. Votre livre est assurément un des plus étranges protozoaires qu'ait produits notre Décadence.

Déjà 7, dans sa très singulière et parfois très belle Sixtine, M. Remy de Gourmont mit bien de la finesse à décrire par le menu nos « états évanescents ». L'auteur des Cahiers d'André Walter 8, « œuvre posthume », notez-le, s'est attaché à nous donner, avec une ardeur qui me plut, la psychologie du néant ; car, qu'est-ce d'autre, je vous prie, que l'être dénué d'essence, de détermination, de définition, de contour ? Qu'est-ce que l'Être sans la Loi ? Ce voyage à Thulé des Brumes nous emmène plus loin encore aux pays de l'inconcevable. Je suis certain qu'il marque une extrémité de la littérature habitable. L'admirable mot de Tacite me vient aux lèvres, et je le dis : Illuc usque (et fama vera) tantum natura. 9

Non, la nature ni la fable ne produisent rien au delà. C'est bien ici les lieux où le ciel se mêle à la terre. On pénètre dans votre livre plié, tordu en deux, on craint de se briser le front contre une voûte ténébreuse. Et vous-même n'y montrez point votre allure ordinaire. Sous le mirage boréal, vous prenez tout l'aspect de ces nains qui campent encore sous des huttes de peau de rennes, au delà de Thulé. Regnard les décrivit, voici deux cents ans ; et il y a quatre ans, plusieurs échantillons de cette race primitive nous furent envoyés. Tout Paris les a visités au Jardin d'acclimatation.

Tel fut mon sentiment, quand je connus votre Thulé. Mais je craignis d'être sévère et courus prendre les avis du navigateur Pythéas. Car il devait aimer son île et, de tous les Romans, nul ne pouvait vous être aussi favorable que lui.

Pythéas — et nul ne l'ignore — a sa statue devant la Bourse de Marseille. Il voit s'agiter à ses pieds une foule de portefaix, de négociants, de matelots. Et il n'est point privé de la vue des poètes. Il en contemple de fort bons, ne vous déplaise. Ceux qu'il chérit le plus sont, je crois, Pascal Cros, Alber Jhouney et Paul Guigou : non qu'ils fassent partie de l'École Romane. Mais ils ont un peu de son âme. Ils vont quelquefois à Thulé ; et le rêve qu'ils en rapportent n'est point désordonné, ou ils le rythment en chemin. Puis, leur mélancolie n'a jamais honte d'être belle.

— Maître, lui dis-je (c'est ainsi que l'on nomme chez nous les patrons des navires), maître, un jeune poète vient de se fixer dans Thulé.

— Vous devez l'en féliciter, répondit Pythéas. Thulé est pleine de merveilles. Les jours de grand soleil, je la vois frissonner à l'extrémité de mon rêve comme une perle pâle, une sœur de la lune où toute peine est adoucie. J'y contemple les premiers dieux d'où furent engendrés le monde ; car Saturne, Rhéa, les Titans se la disputent encore… Pourtant, dites-moi, ce poète, sur ce rivage d'affliction, fait fleurir les Beaux-Arts où il s'est sans doute exercé ? Il est temps, en effet, de répandre nos rythmes ; car le monde n'est point fini. Tout n'est point comme ici simple, lumineux et doré. Jupiter a chargé nos races d'introduire la loi dans la confusion, de proclamer une harmonie au sein du trouble même et de faire surgir la monade, fille du ciel, aux lieux qu'ont désolés mille dyades ténébreuses. Ainsi parlait du moins cet élève du Samien 10, dont je fréquentai les leçons. Je suis bien assuré que votre ami s'est conformé à de pareils enseignements ; et il a dressé dans la brume, tissant l'écume des nuées, taillant la masse des glaciers, quelque palais audacieux dont, cathédrale ou basilique, la divine Pallas aura été fière ?

Je n'osai lui répondre avec trop de clarté ; mais j'exposai rapidement la sorte de poumon marin dont vous êtes, mon cher Retté, si heureusement accouché. Or, Pythéas fronçait le sourcil lentement.

Arrivé à ce point où vous vous écriez devant tant de contradictions qui gouvernent les choses

« La nature est un monstre. »

Pythéas s'écria :

— Quelle découverte admirable ! Hé ! nous nous en doutions ! La fille du Chaos ressemble à son père ! Nos plus mauvais maîtres d'école l'inculquaient à nos fils ; mais ils passaient ensuite à quelque sujet plus prochain. Tous nos poètes religieux mentionnaient la difformité qui commença le monde. Mais ils nous exhortaient aussitôt à massacrer les monstres qui subsistaient encore. Hercule, Prométhée, mille héros dont nous savons la vie et le labeur, ont visité la mer sauvage, purgé les antres des forêts, allumé les feux éclatants, séparé le doux de l'amer, le ferme de l'instable et ce qui doit périr d'avec les choses immortelles. Nous naissons et mourons pour collaborer à leur œuvre, pour la continuer. Qu'y ajoute M. Retté ?…

— M. Retté, cher maître, (repris-je en résumant de mon mieux cette thèse du meilleur défenseur des barbares), M. Retté estime que les monstres doivent encore être multipliés par l'imagination des hommes. Il va dans les lieux que les Grecs n'ont jamais retouchés. Il les copie, il les redit et il les grave dans ses livres. L'effet n'est point beau aussi vient-il à proclamer que les dieux sont des fumées dans le brouillard.

Pythéas rit amèrement.

— J'opine pour le bannissement de M. Adolphe Retté. Protagoras fut moins coupable. Les Dieux ne sont-ils pas le pur diadème du monde ? Si l'on cesse de les prier, ils se meurent dans l'incertain. Nous le savions ; et nous tendions les plus beaux voiles sur ces grossières vérités… Ces choses sont compréhensibles, pour peu que l'on se porte bien.

— Mais, Pythéas, M. Retté nous a prévenus que son âme avait nom folie. Car il se moque, avec tous les jeunes gens de son âge, d'être en bonne santé. Il trouve la chose vulgaire.

— Une chose vulgaire, répondit gravement Pythéas, c'est de vouloir se distinguer du chœur assemblé de ses frères. Rien n'est plus méprisable qu'une telle pensée. On ne l'avait point de mon temps. Et lorsque je partis ce fut pour revenir, à la gloire de tous. Hélas après six ans d'une dure navigation, quel funeste cadeau rapportai-je dans ma cité !

— Quoi Pythéas, vous regrettez d'avoir donné Thulé au monde ?

— Oui, puisque maintenant l'on va lui demander des Ordres, quand la pure Athènes est en fleur. Votre terre vieillit, et comme les vieillards elle s'incline vers l'enfance ; les bégaiements lui plaisent, et les tâtonnements. Elle n'a plus cette vigueur d'admirer quelque belle forme d'animal ou d'homme pensant. Il lui faut le type sommaire et vague du poumon marin. Mais je ne me console pas d'avoir indiqué les parages où triomphent ces petits monstres. Hélas ami, pourquoi faut-il que j'aie trouvé cette île ? Pourquoi la nommai-je, grands Dieux ?

Ce disant, Pythéas meurtrissait sa poitrine blanche, et de grands pleurs coulaient le long de ses joues de granit. Son repentir était si vif que je l'abandonnai sans tenter de le consoler. À quoi bon ? Il pleurait un monde. Et je partageais sa tristesse. Le dirai-je, mon cher Retté ? je n'étais pas bien éloigné de partager son opinion.

Un beau soir flottait sur la ville. Mais je voyais la terre se rembrunir à chaque instant. Ainsi, pensais-je, l'univers se rembrunit depuis trois siècles. Cependant une escadre de tartanes, de balancelles et d'autres petits bâtiments entraient dans le Vieux Port sous le triangle lumineux de leurs voiles latines. Une tiare de laine brune coiffait les matelots ; et ils chantaient en provençal. Ce chant suffit, mon cher Retté, pour me rappeler nos combats. Et je ne voulus point laisser les rives de Marseille, que je n'eusse remercié les dieux de la terre natale d'avoir si bien aidé les rameurs de la nef romane à laisser les bords de Thulé.

Charles Maurras
  1. Œuvre d'Adolphe Retté parue en 1891 à la Bibliothèque artistique et littéraire, Paris. Le même numéro de l'Ermitage dont est extrait ce texte de Ch. Maurras publiait sous la plume d'A. Retté des Dédicaces pour Thulé des Brumes. (n.d.é.) [Retour]

  2. « Génie si exclusivement anglais », dit Retté. — L'illusion de Retté, sur Shakespeare est la même. Je m'obstine à tenir le grand Will pour un italien. Non que j'accorde la moindre importance aux emprunts qu'il put faire de Boccace et de Bandello. C'est l'âme de Shakespeare qui me paraît toute gonflée des sèves de la Renaissance. Et, pour mieux dire, c'est en lui que Florence et Venise crevèrent leur plus belle fleur. Il abonda dans la nature. Il connut, il aima la vie, à la manière des païens. Nulle peur de la chair, nulle trace d'anglicanisme chez ce contemporain d'Élisabeth. Il ignore la loi comme l'ignorèrent les faunes. Et que la chasteté naturelle au Germain lui est étrangère ! — Le grec lui était inconnu ; et, dit-on, il savait à peine le latin. Mais qui ne voit que tout le monde savait ces deux langues pour lui ? Il respirait à Londres et même à Strafford-sur-Avon les mêmes souffles qui faisaient vivre Érasme au pays de M. Huysmans. — Et Shelley ! Shelley qui doit tout aux rivages de notre mer, depuis le titre du Prométhée délivré jusqu'aux branches de pin dont on fit son bûcher ! [Retour]

  3. Goethe, Faust de 1832, voir en particulier 2e partie, acte II. (n.d.é.) [Retour]

  4. La Plume du 1er juillet 1891 « Barbares et Romans  ». [Retour]

  5. « À quoi tiennent la terre, la mer et toutes les choses célestes. » Citation que nous n'avons pu identifier, peut-être une traduction latine d'une des sources grecques par lesquelles on connaît la substance de la relation de Pythéas. (n.d.é.) [Retour]

  6. « Le lien le plus général. » (n.d.é.) [Retour]

  7. S'il fallait chercher les vrais coupables de ces voyages à Thulé ne faudrait-il pas remonter jusqu'à Verlaine et Baudelaire, et d'eux jusqu'à Hugo peut-être, jusqu'à Rousseau sans doute, jusqu'à Luther certainement ? [Retour]

  8. Œuvre d'André Gide parue en 1891, présentée comme les écrits posthumes d'André Walter. (n.d.é.) [Retour]

  9. Tacite, Germania, XLV. (n.d.é.) [Retour]

  10. Le Samien Colaïos, précurseur de Pythéas puisque porté par une tempête il aurait le premier des Grecs franchi le détroit de Gibraltar vers 600 avant J.-C., plus de deux siècles avant le navigateur Marseillais. (n.d.é.) [Retour]

Texte paru dans la revue L'Ermitage, secrétaire général Henri Mazel, vol. 4, janvier-juin 1892, p. 1-7.

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