Ce qui est blanc est blanc. Ce qui est noir est noir.
L’obéissance peut-elle, pour un catholique, aller jusqu’à confesser que ce qui est blanc est noir ?
Telle est la question que pose la condamnation de l’Action française par Rome en 1926, résumée en une formule inspirée de notre texte de cette semaine : la préface à L’Action française et le Vatican signée conjointement par Daudet et Maurras en 1927. Peut-être Maurras a-t-il eu, en trouvant la formule, une pensée pour son cher Dante et pour ces guelfes blancs et noirs dont il connaissait bien l’histoire et les démêlées compliquées avec la papauté. Continuer la lecture de « Noir ou blanc ? »