Maurras parle parfois des anchois – par exemple dans les Quatre Nuits de Provence –, et tout porte à croire que c’est un mets qu’il appréciait particulièrement, sans doute lié à des souvenirs d’enfance méditerranéenne.
Un petit texte tout anecdotique tiré de l’Almanach de l’A.F. pour l’année 1925 nous le confirme : alors qu’il s’agit de parler des pâtisseries et alors que la plupart des régions qui vont suivre présentent des pâtisseries sucrées, Maurras prend la peine de signer la recette provençale : c’est une pâte à pain abondamment additionnée d’huile d’olive et où l’on glisse des anchois. Plutôt deux douzaine, précise-t-il.
Le nom de cette recette ? La Pompe à l’huile, dont il existe une version sucrée (et sans anchois !) appelée fougasse d’Arles, qui semble être la recette la plus communément citée de nos jours.