Dans les années 90 du XIXe siècle, une querelle parfois assez vive opposa les tenants de l’esthétique romane, c’est-à-dire grecque et latine, à ceux d’une esthétique nordique, qui préféraient trouver leur inspiration en Allemagne ou en Angleterre.
Maurras prit bien sûr part à cette dispute, en défendant comme l’on pense bien à la fois la Provence, Rome et Athènes, mais aussi en annexant Goethe ou Shakespeare aux Romans.
Le Repentir de Pythéas, paru dans L’Ermitage en 1892, fait partie des textes écrits par Maurras au cours de cette querelle, lointain écho à celle des Anciens et des Modernes. C’est aussi l’occasion pour lui d’évoquer une figure à la fois grecque et provençale : Pythéas le navigateur.