Décès de François Marie Algoud

Nous apprenons avec tristesse le décès de François Marie Algoud. Maurrassien historique connu de beaucoup de nos lecteurs, nous l’avions rencontré et il nous avait prodigué de généreux encouragements, nous fournissant également divers textes d’intérêt qui se retrouvent sur notre site.

Ses obsèques auront lieu le 10 janvier 2012 à 10h30, à la Collégiale Notre-Dame de Poissy (Yvelines). Conformément à ses vœux il n’y aura pas de fleurs, mais une liste d’œuvres qui lui étaient chères et que l’on peut soutenir sera disponible sur place.

Des habits neufs

Comme vous le voyez, notre site a changé d’aspect. Quelques impératifs techniques nous contraignaient à une mise à jour, l’ancien habillage s’est révélé ne plus fonctionner une fois remis sur ces épaules nouvelles. Il a donc fallu en changer, une chose en a entraîné une autre… Les habitués ne seront pas perdus, nous l’espérons, et les nouveaux venus seront les habitués du prochain rhabillage !

Tout n’est pas encore parfait, surtout dans les archives les plus anciennes, et il manque encore la galerie, mais c’est l’affaire de quelques jours.

Charles Maurras en 1877

Charles Maurras en 1877.
Charles Maurras en 1877.
Le quatrième et dernier tome des Œuvres capitales s’ouvre sur une photographie de Maurras à l’âge de neuf ans. Ce cliché n’a bien sûr qu’un intérêt anecdotique ; mais, comme nous venons d’en acquérir le négatif original, nous sommes heureux d’enrichir la galerie de notre site avec ce portrait d’enfant en bonne définition, de façon à ce que chacun puisse en faire des tirages de qualité.

Il s’agit d’une plaque de verre, de format 88 sur 117 millimètres, la zone utile faisant 65 millimètres sur 98, portant mention de la maison J. Fabre, à Marseille ; sans doute un certain Joseph Fabre, qui fut à la fois peintre portraitiste et photographe, né à Uzès en 1834.

Une imprécision corrigée

On ne peut pas tout savoir ! Faut-il s’en plaindre ou s’en réjouir ?

Toujours heureux de corriger une erreur ou une imprécision, nous devons donc remercier M. Henry D. qui, meilleur connaisseur de l’œuvre de Plutarque que nous ne le sommes, nous a donné la référence de la mention faite par Maurras d’une apostrophe parlementaire de Jaurès à Alexandre Ribot. La citation n’est pas faite très littéralement et souffre de quelque imprécision. Heureux temps où l’on savait ces textes au point de partager les mêmes erreurs sur leur détail sans même les corriger pour se les envoyer à la tête depuis la tribune de la Chambre des députés…

Nous corrigeons donc notre note numéro 6 à l’article sur Alexandre Ribot du 15 janvier 1923.