Le Zola désolant d’avant J’accuse

Émile Zola, l’icône incontournable de la bien-pensance sociale, la référence des références du courage, de la probité et de la droiture, l’homme qui avec Jean Jaurès et Victor Hugo compte une avenue dans chaque commune de France qui se respecte, Émile Zola, ce monument de la morale moderne, de l’humanisme démocratique, aurait-il eu des zones d’ombre ?

Ou du moins, est-il pensable qu’il ait pu être attaqué, critiqué, moqué, rejeté par des gens qui n’auraient pas été d’affreux cléricaux, des piliers de l’intolérance, des fourriers du fascisme ?

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Les Lettres des Jeux olympiques

Les Lettres des Jeux olympiques sont un texte exemplaire de l’œuvre de Maurras : parues sous forme d’articles, reprises en volume, puis encore remaniées avec le volume auquel elles avaient été intégrées.

Maurras a été envoyé par La Gazette de France aux Jeux olympiques restaurés à Athènes par Pierre de Coubertin en 1896. Ses articles paraissent entre le 15 et le 22 avril 1896 sous forme de lettres au directeur de la Gazette, Gustave Janicot.

Elles seront reprises en 1901, parfois assez considérablement remaniées par Maurras, pour former la plus grande partie du premier livre d’Anthinéa.

Nous donnons ici la version parue dans La Gazette de France en 1896, réservant pour Anthinéa la version de ces lettres qui lui appartient.

Un jugement de Maurras sur Verlaine

Nous poursuivons notre exploration de la revue La Plume : la mort de Verlaine en janvier 1896 avait précédé de peu une vaste réunion poétique, qui se transforma bien vite en hommage et en élection du plus grand des successeurs.

À cette occasion, La Plume fit paraître l’avis de quantité de poètes, certains considérables — Mallarmé, Heredia, Moréas… — et d’autres bien oubliés. Parmi les avis, celui de Charles Maurras est critique envers Verlaine en qui il voit surtout l’exténuation finale de la révolte romantique entamée par Hugo. Cela lui donne l’occasion d’opiner pour Moréas comme le vrai grand poète du temps, restaurateur d’un certain classicisme.