Émile Zola drapeau du régime

« Votez, je vote, votons tous. La devise de notre Action française est d’agir, d’avancer, de manifester “par tous les moyens”, même légaux. »

C’est ainsi que se termine cette « Politique » de Charles Maurras dans L’Action française du 27 mars 1908. Est-ce la première mention de la célèbre formule ? nous ne saurions l’assurer complètement, mais c’est à coup sûr la première fois que l’on trouve cette fameuse devise sous la plume de Maurras et dans L’Action française quotidienne. Continuer la lecture de « Émile Zola drapeau du régime »

Le parasite a la vie dure

Un parasite ? quelque chose qui se développerait dans son hôte, qui le mangerait de l’intérieur pour finalement le tuer en émergeant de ses chairs et passer au suivant ? La science fiction et la pop culture aidant, le mot de « parasite » nous évoque spontanément un alien qui décime peu à peu l’équipage du Nostromo. Il faut avouer que l’image est tentante quand on sait que le texte que nous vous proposons aujourd’hui, Le Parasite éliminé, est un article anti-parlementaire de Maurras : dans la galère démocratique à la dérive, un alien mange, se multiplie en assemblées grandes et petites, parasite les corps sociaux sains, vit d’eux, les épuise, les tue par l’impôt et l’incompétence ; ce parasite à éliminer une fois qu’on l’a reconnu, c’est le parlementaire. Continuer la lecture de « Le parasite a la vie dure »

La mer, la mer, toujours ensorcelée

Le neuvième et dernier conte du Chemin de Paradis, troisième et dernier de la série des « Harmonies », n’est pas véritablement un conte, car il ne contient ni action ni personnages. C’est l’évocation d’une rupture amoureuse, déclinée en 28 chants, formant comme une suite d’hommages et d’actions de grâce à la Mer. Mais ces louanges ne sont qu’esquissées, drapées sous le fin voile de mystérieuses paraboles ; on n’y trouve rien qui ferait penser à un bruyant éclat de culte païen arrivant en finale d’un recueil dont maints commentateurs n’ont voulu retenir que les aspects anti-chrétiens. Continuer la lecture de « La mer, la mer, toujours ensorcelée »