Minerve, déesse tutélaire

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Le premier numéro de la revue Minerva, daté du 1er mars 1902, contient une sorte de manifeste, dépourvu de signature : l’Invocation à Minerve.

Reconnu plus tard par Charles Maurras, ce texte servira de conclusion aux éditions successives de L’Avenir de l’intelligence, à partir de 1905.

En 1902, Maurras a 34 ans. Il veut prendre le nouveau siècle à bras le corps, en faire le temps de la renaissance de l’intelligence et de la puissance françaises, et demande à Minerve de l’inspirer et de le conduire.

Au soir de sa vie, Maurras en fera le fil directeur de sa pensée. Cinquante ans après sa première parution, l’Invocation à Minerve est reprise en ouverture des Œuvres capitales, dont le premier tome prend le titre Sous le signe de Minerve.